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Kamerun - Une guerre cachée aux origines de la Françafrique

Kamerun - Une guerre cachée aux origines de la Françafrique

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ISBN: 978-2-348-04176-1

Auteur: Jacob Tatsitsa, Manuel Domergue, Thomas Deltombe

Éditeur: La Découverte

Langue: Français

Numéro de page: 976

Dimensions: 12.5 x 19 x 4.4 cm

Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971).

Dans les années 1950 et 1960, les dirigeants français ont mené au Cameroun une guerre secrète. Pour garder la mainmise sur ce pays clé de son empire, la France a inventé une politique africaine néocoloniale. Alors qu'elle écrasait dans le sang le mouvement nationaliste porté par l'Union des populations du Cameroun (UPC), elle octroya au pays une " indépendance " de façade et plaça à sa tête une dictature " amie ". S'appuyant sur d'innombrables témoignages et des milliers d'archives, les auteurs détaillent les étapes de cette guerre méconnue. Ils racontent comment furent assassinés les leaders de l'UPC : Ruben Um Nyobè en 1958, Félix Moumié en 1960 et Ernest Ouandié en 1971. Ils montrent comment l'administration et l'armée françaises, avec leurs relais locaux, ont conduit une effroyable répression : bombardements des populations, escadrons de la mort, lavage de cerveau, torture généralisée, etc. Et ils expliquent finalement pourquoi cette guerre, qui a fait des dizaines de milliers de morts, a transformé le Cameroun en laboratoire de la " Françafrique ", ce pacte néocolonial grâce auquel les élites françaises et africaines s'accaparent les richesses du continent et privent les peuples de leurs droits.

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  • Ruben Um Nyobè (1913-1958) était un leader anti-colonial camerounais (Bamiliéké) et une figure de proue de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), un parti politique qu'il a cofondé en 1948. Il prônait l'indépendance immédiate et la réunification des Cameroun britanniques et français. Ses activités politiques et l'influence croissante de l'UPC ont conduit à l'interdiction du parti par les autorités coloniales françaises. Um Nyobè est entré dans la clandestinité en 1955 et a mené une lutte armée contre les Français. Il a été tué par les forces françaises le 13 septembre 1958 à Boumnyebel, faisant de lui l'un des premiers grands martyrs du mouvement d'indépendance.
  • Félix Moumié (1925-1960) était un autre dirigeant clé de l'UPC et un proche collaborateur d'Um Nyobè. Après la mort d'Um Nyobè, Moumié a pris la direction de l'UPC. Il a continué à défendre l'indépendance totale et s'est opposé aux politiques néo-coloniales que, selon lui, la France tentait d'imposer au Cameroun. Exilé du Cameroun, Moumié a beaucoup voyagé, cherchant un soutien international pour la cause de l'UPC. Il a été assassiné à Genève, en Suisse, le 3 novembre 1960, par empoisonnement, selon des informations, par les services secrets français
  • Ernest Ouandié (1924-1971) était une figure importante de la branche armée de l'UPC après l'interdiction du parti. Il est devenu le chef du comité révolutionnaire de l'UPC après les décès d'Um Nyobè et de Moumié. Ouandié a poursuivi la lutte armée contre le gouvernement camerounais (qui avait obtenu son indépendance en 1960 mais était considéré par beaucoup comme une continuation de l'influence française). Il a finalement été capturé en 1970 et exécuté publiquement le 15 janvier 1971 à Bafoussam. Son exécution a marqué une fin brutale à la résistance armée organisée menée par l'UPC.

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