Le Baobab fou de Ken Bugul – Un roman autobiographique féministe sur l’exil et l’identité
Le Baobab fou de Ken Bugul – Un roman autobiographique féministe sur l’exil et l’identité
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ISBN: 978-2-708-70803-7
Auteur: Ken Bugul
Éditeur: Présence Africaine
Langue: Français
Numéro de page: 224
Dimensions: 11 x 17.5 x 1.2 cm
Le Baobab fou est un roman autobiographique féministe majeur de Ken Bugul, figure emblématique de la littérature africaine francophone. Publié en 1982, ce récit intense aborde des thématiques toujours actuelles : l’exil africain, le déracinement postcolonial, la condition des femmes noires, et la quête identitaire.
Pourquoi lire Le Baobab fou aujourd’hui ?
Ce roman bouleversant fait partie des œuvres fondatrices de la littérature postcoloniale féminine. Avec une plume poétique et sans concession, Ken Bugul expose les tensions profondes entre l’Afrique et l’Europe, tradition et modernité, société patriarcale et liberté individuelle.
Résumé du roman
Une jeune Sénégalaise quitte son village natal pour l’Europe, pleine d’espoirs et de rêves. Confrontée à un choc des cultures brutal, elle découvre les limites du « Nord terre promise ». Le récit explore la solitude de l’exil, les illusions perdues, la sexualité féminine, la marginalisation, la drogue et la prostitution, dans un contexte de désillusion postcoloniale. Un témoignage percutant d’une femme africaine en quête d’appartenance.
Un roman postcolonial féminin audacieux
Un texte pionnier de la littérature féminine africaine
Le Baobab fou est l’un des premiers grands romans autobiographiques écrits par une femme africaine, à une époque où la littérature africaine était largement dominée par les voix masculines.
Aliénation postcoloniale et choc identitaire
Ken Bugul explore les séquelles psychologiques de la colonisation : une identité éclatée, tiraillée entre deux mondes, et le vide existentiel d’une femme confrontée au regard européen.
Critique de l’exotisme occidental
Le roman dénonce les stéréotypes racistes et la réduction de la femme noire à un simple objet d’exotisme. Une critique subtile mais puissante du regard colonial persistant.
Exploration de la sexualité et des tabous
À travers la voix de son héroïne, Ken Bugul brise les tabous sur la sexualité féminine africaine, la drogue, la prostitution et les relations lesbiennes. Une représentation rare et puissante dans la littérature de l’époque.
Un style poétique et fragmentaire
La langue du roman est riche en images, souvent elliptique, traduisant l’errance intérieure et le déracinement. Le baobab devient un symbole fort : racines, mémoire, solitude, survie.
Qui est Ken Bugul ?
Née à Ndoucoumane, au Sénégal, Ken Bugul (pseudonyme signifiant « celle dont personne ne veut » en wolof) est une autrice sénégalaise incontournable. Après des études en Europe, elle travaille dans le domaine de la santé et des ONG avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Elle est aujourd’hui l’une des voix féminines majeures de la littérature africaine francophone.
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Conclusion : Une œuvre essentielle de la littérature postcoloniale
Le Baobab fou de Ken Bugul est bien plus qu’un simple témoignage. C’est une réflexion profonde sur l’identité, l’exil, le colonialisme et la condition féminine. Ce roman continue d’interpeller et de déranger, car il pose les bonnes questions au bon moment. Un classique absolu de la littérature postcoloniale féministe africaine.
📘 Édition brochée – 224 pages – En stock
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