L'Afrique noire berceau de la médecine et de la chirurgie

Il y a près de 6000 ans, la société et l’État pharaonique ont œuvré pour organiser méthodologiquement la santé de la population. Dès lors, l’Afrique noire de la période pharaonique édifia des centres de vie, des facultés de médecine, des cliniques mais encore les premiers dispensaires de l’humanité ainsi que les premiers traités de spécialités médicales (cardiologie, gynécologie, ophtalmologie, chirurgie, neurochirurgie, etc.). Car en Egypte  antique, la Médecine jouissait d’une place très importante. Ainsi, bien avant la Médecine grecque, la science médicale africaine était réputée jusqu’au Proche-Orient. De là, de nombreux malades venaient se faire soigner, des étudiants orientaux migraient pour recevoir l’enseignement des patriciens, tout comme divers lettrés, pour s’y perfectionner.

Il s’agissait d’un métier hiérarchisé avec les médecins du palais impérial et ceux des centres publics de vie appelés « dispensaires » de nos jours. Il existait ainsi en Afrique noire de la période pharaonique, des médecins généralistes, des médecins spécialistes d’appareils précis[1] et des chirurgiens.

C’est tout cet univers encore méconnu, que l’ouvrage de Kwadwo Fernand Dobat-Chauleau vous invite sans plus attendre à découvrir, afin de remettre l’histoire universelle dans le bon sens.

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Thèse centrale et objectif

Le livre soutient la thèse centrale selon laquelle l'Afrique noire antique, notamment l'Égypte pharaonique, est le berceau de la médecine et de la chirurgie. L'auteur, Kwadwo Fernand Dobat-Chauleau, médecin généraliste martiniquais passionné par l'Égypte ancienne, vise à repositionner l'histoire universelle de la médecine et à mettre en lumière le rôle souvent négligé ou marginalisé de l'Afrique dans son développement. Il souhaite dévoiler un univers encore inconnu et corriger la représentation historique.

Contenu et argumentation

Progrès médicaux anciens : Dobat-Chauleau affirme qu'il y a environ 6000 ans, l'Égypte organisait méthodiquement la santé de sa population. Il souligne que la période noire africaine antique a donné naissance aux premiers centres de vie, facultés de médecine, cliniques et même aux premières polycliniques de l'histoire, ainsi qu'aux premiers traités spécialisés (cardiologie, gynécologie, ophtalmologie, chirurgie, neurochirurgie, etc.).

Médecine hiérarchisée : Le livre décrit une structure hiérarchique dans le domaine médical avec des médecins à la cour impériale et dans les centres de santé publics. Il y avait ainsi des médecins généralistes, des spécialistes et des chirurgiens renommés.

Influence sur d'autres cultures : Le livre souligne que la recherche médicale africaine était connue jusqu'au Proche-Orient bien avant la médecine grecque. Les malades s'y rendaient pour des soins, et des étudiants orientaux ainsi que des savants, potentiellement y compris des Grecs comme Hippocrate, y cherchaient connaissance et perfectionnement.

Perspective Kamite : Le livre s'inscrit dans le cadre du mouvement "Kamite", qui se consacre à la restauration de la tradition nilotique africaine et à la connexion de ses origines avec les peuples africains actuels au sud du Sahara. D'autres ouvrages souvent achetés avec ce titre (par exemple, "Livret de rituels kamites", "Nations nègres et culture") soutiennent cette orientation.

Évaluation et critiques possibles

L'approche du livre, qui met en avant la médecine africaine et son influence sur l'histoire mondiale, fait partie d'un mouvement plus large critiquant les narrations eurocentrées et mettant en lumière les contributions africaines à la civilisation. De tels ouvrages peuvent être importants pour promouvoir une image plus équilibrée de l'histoire.

Il est cependant essentiel de noter que ces thèses peuvent parfois mener à des discussions au sein de la communauté scientifique, notamment lorsqu'elles offrent des interprétations alternatives des faits historiques qui divergent des récits établis. Sans une revue scientifique détaillée, il est difficile de juger de la base scientifique exacte ou de la réception par les historiens ou les historiens de la médecine.

En résumé, le livre propose une perspective sur l'histoire de la médecine, soulignant le rôle de l'Afrique comme source de nombreuses pratiques médicales et chirurgicales, défiant ainsi les vues traditionnelles.

📘 Édition brochée – 122 pages – En stock 
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